Pas tout à fait mort ... [ Libre ]

Un profond malaise s’insinuait en lui, mais Carlos n’en expliquait toujours pas la raison, et ignorait tout autant la façon par laquelle il pourrait bien s’en défaire, une bonne fois pour toute. Point positif, il n’y avait aucun mort par ici, mais le négatif était sans doute que des zombies puissent rôder à leur place, avec un potentiel hostile tout autant développé. Il devait lui rester cinq peut être six balles, et un chargeur plein, mais rien de plus. Il ne tiendrait pas longtemps, c’était certain.

Il jeta des regards de tout côté, et contrairement à un individu normal, il en fut totalement soulagé. Il ne cherchait plus depuis longtemps âme qui vive de son plein gré, et il s’était presque résigné à devoir affronter la mort, à chaque tournant, à tort ou à raison, mais le fait était là, Carlos était toujours en vie.

Remettant ces questions existentielles parfaitement stupides à plus tard, il avançait toujours avec tranquillité voir décontraction. Il était loin d’avoir confiance, et s’attendait à tout instant à voir surgir on ne sait trop quelle bête ou quel zombie. Il avait gardé sa mitraillette, parfaitement inutile, le gilet pare balle idem, mais son Desert Eagle servait toujours ses intérêts, au moins pour le moment. L’avenir dirait assez tôt s’il pouvait lui devoir la vie.

Quelque quarantes et quelques Morts plus tard, Jill décida de faire une pause en tournant dans une rue qui semblait plus que calme. Elle commencait à bien connaître les endroits où pouvaient se trouvés le plus de zombis, et ceux où on pouvait être tranquille pendant un moment. Elle en profita pour recharger son flingue, regarder les munitions qui lui restait et si elle n'avait rien, une griffure de ces morts est vite arrivée. Il ne lui restait pas grand chose en balle, peut-être encore deux recharges.

Une fois tout en ordre, la jeune femme se concentra sur la rue dans laquelle elle s'était engagée. Un peu sombre, mais surtout déserte. Elle était tellement habituée maintenant à se trouver en compagnie de zombis qu'elle s'ennuyait lorsqu'elle était seule. Encore une fois, elle tourna dans une autre rue. Un bruit, ou plutôt des pas. Jill pointa légèrement son flingue devant elle en restant sur ses gardes, même si elle commencait à distinguer les pas des zombis et ceux des personnes encore vivantes, on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber.

La brunette s'avanca de quelques pas avant de se retrouver face à un homme. Elle le fixa un moment, de haut en bas, celui-ci avait une combinaison, on pouvait voir le logo d'Umbrella Corporation dessus. Jill fronca les sourcils, si il travaillait bien pour Umbrella elle n'hésiterait pas à longtemps à savoir si oui ou non elle devait le laisser en vie ou si elle le tuerait aussi froidement que les morts vivants.

Carlos tenait encore aux faibles instants qui composaient sa vie, et il n’hésita pas bien longtemps avant d’abandonner sa position de tir pour lever les mains en signe de soumission. Il était clairement apparent que cette femme n’était pas un zombie, et tant qu’à se faire tenir dans la ligne de tir d’un 9 mm, il préférait encore ne pas goûter à une balle. Il avait la sensation que tout était exceptionnel, hors de propos, à commencer par sa survie, et après toute son équipe disparue, des heures de survie sans jamais s’arrêter, et une mort quasi certaine à chaque coin de rue, il était presque prêt à tout pour vivre encore un peu.

"Oh ! On se détend !"

Il s’était exclamé assez promptement comme s’il avait craint que l’objet métallique ne vienne immédiatement se ficher entre ses deux yeux. Mort-vivant ou non, Carlos ne tenait pas à mourir de cette façon, et tant qu’à rendre service, autant qu’elle patiente jusqu’à ce qu’il soit transformé à son tour, ce serait toujours quelques minutes, heures ou même jours de gagnés, et il savait les apprécier depuis un moment.

Il avait aisément remarqué le regard qu’elle portait à son uniforme, qui gardait encore tout son rattachement à Umbrella Corporation. Evidemment, il n’allait pas se faire que des amis, mais il était aussi très délicat de lui demander de se déshabiller en plein milieu de la rue, non ?

"Je ne suis plus avec eux. Ou plutôt, ils ne sont plus avec moi. Je m’appelle Carlos Oliveira, et je suis loin d’être contaminé."

Jill pencha légèrement la tête voyant l'homme abaisser son arme. Il n'avait pas l'air de chercher à la tuer, mais ce n'était pas pour autant que la brunette allait elle aussi baisser son flingue. Elle continua de le fixer un moment et rigola nerveusement lorsqu'il lui dit qu'il ne travaillait plus pour Umbrella. Pour l'instant elle n'en croyait pas un traitre mot. Jill avait tellement eu l'habitude de ce genre de personne, qui vous dit ce qu'il n'est pas et qui vous tire dans le dos une fois qu'on lui fait confiance.

Je me fiche de savoir si vous êtes ou non contaminé, de toute façon je l'aurais vite remarqué. Ce qui m'importe c'est ce que vous portez...

Elle fini par baisser lentement son arme. Après tout, Umbrella était bien capable de laisser tomber des hommes comme lui, elle était capable de tout et Jill était bien placée pour le savoir. Elle se détendit un peu mais ne rangea pas son arme.

Pourquoi ils vous ont laissé tomber d'ailleurs ?

Clair, net et précis. Elle semblait clairement savoir ce qu’elle voulait, mais l’ennui était bien que Carlos ignorait justement de quoi il s’agissait, et autant dire que la balle qui menaçait son front commençait tout juste à l’agacer en même temps qu’il l’appréhendait. Mourir ainsi était d’un raffinement hors du commun : au milieu d’une épidémie, guetté par des zombies assoiffés de chair et de sang, après avoir perdu sa seule famille en la personne de son équipe, des heures d’errances au détriment de sa vie, et il allait mourir sans être contaminé. Son cynisme quasi naturel lui souffla qu’il aurait au moins la chance d’être abattu par une femme peu repoussante.

Un sourire s’esquissa légèrement, mais s’effaça tout aussi vite. Ce n’était guère le moment pour se donner en spectacle dans quelques idées ou fantasmes douteux, mais le cynisme avait été son seul allié depuis un moment, alors il se raccrochait à ce qu’il savait qui ne lui ferait jamais défaut. Peu de rattachement, n’est-ce pas ?

Et voilà qu’elle lui demandait des explications, de toute façon, s’il voulait sauver sa vie sur ce coup-là, il ferait sans doute mieux de la jouer franc et sincère. Il n’avait plus rien à perdre.

"Umbrella Corporation n’a pas cru bon de prendre le risque de sauver six de ses hommes sur le terrain … J’ai perdu toute mon équipe, alors, si vous voulez me tuer, faites le, mais faites le vite."

Jill attendait impatiemment l'explication de l'homme en passant nerveusement une main sur sa taille. Quelque courbatures à force de se battres, rien de plus. Carlos lui dit enfin pourquoi il avait été laché par Umbrella, la brunette sourit légèrement avant de hausser les épaules.

Je ne vais pas vous tuer...

Non pas qu'elle lui faisait confiance, loin de là. Mais comme il n'était pas contaminé, autant le laisser vivant, pour l'instant, il pourrait peut-être l'aider pour certaines choses, pour des renseignements à propos d'Umbrella par exemple. Jill garda tout de même son arme à la main, lui aussi était armé et qui sait s'il n'allait pas la prendre à un moment pour lui tirer dessus, c'était peut-être ce qu'il attendait. Elle s'approcha un peu de l'homme.

Je m'appelle Jill Valentine, et je sais ce que c'est de perdre son équipe. J'ai moi-même dû tuer mon meilleur ami ainsi que tout les autres avec qui j'étais, ils avaient été contaminés. On peut dire qu'on est dans la même merde en quelques sortes, sauf qu'il me reste encore quelques personnes avec moi...

Si elle s’attendait à ce qu’il la remercie de lui laisser la vie, elle pourrait sans doute attendre très longtemps, car, quelque part, dans de telles circonstances, il arrivait à Carlos de se demander s’il ne serait pas mieux mort que vivant. En général, cette idée s’estompait rapidement, néanmoins, elle avait une tendance récurrente à revenir, et il se laissait parfois presque tenter. On avait toujours du mal à se raccrocher à la vie quand tout ce qui restait n’était que la sienne.

Prenant toutes les considérations possibles, Carlos émit lentement un geste défensif, de manière à ranger son propre 9 mm, directement dans son étui à sa ceinture. Etui qu’il ne referma d’ailleurs pas, pour une prise en main plus rapide. C’était bien sympathique de ne pas se faire menaçant envers elle, mais il devait tout de même être capable de se protéger si les choses devaient tourner mal d’un instant à l’autre.

Jill Valentine. Ce nom ne lui était pas inconnu. Même pire, il lui rappelait vaguement la liste de non contaminés qui semblaient être un danger pour Umbrella Corporation. De toute façon, Carlos avait tendances à faire de ses ennemis des amis ces temps-ci, et sa propre organisation en était la réciproque.

"Il existe encore beaucoup de non contaminés ?"

Demanda-t-il après qu’elle ait terminé. Il pouvait bien demander quelques informations. S’ils étaient dans les mêmes problèmes autant tout savoir de ce qui ressemblait à un vague avantage.

Beaucoup... Non pas tellement. Cinq, peut-être Six je n'sais pas. Tout ce que j'ai remarqué, c'est que ces morts vivants se multiplient très vite en ce moment...

A peine sa phrase fut-elle finie qu'un grognement se fit entendre quelques mètres plus loins. Jill tourna légèrement la tête, un zombi se dirigeait vers eux. Son arme toujours à la main, la brunette la pointa vivement dans sur la tête du monstre et tira, regardant celui-ci s'éffondrer par terre après que la balle se soit nichée en plein milieu du front. Elle baissa ensuite son flingue et regarda à nouveau Carlos.

La majorité de ceux qui restent travaillait pour Umbrella en fait...

Elle semblait donc avoir croisé quelques survivants, ce qui n’était pas rien. Après tout, un de plus était toujours bénéfique, car un de moins ressemblait vaguement à la progression répétitive et régulière du virus dans Racoon City. Si à sept, ils ne pouvaient pas grand-chose pour chacune de leur vie respective, alors autant dire que plus le nombre se réduirait, plus leur chance de survie s’amenuisait en considération.

Carlos était loin de vouloir mourir, mais c’était exactement le projet d’Umbrella Corporation : il voulait une contamination totale, pour une extermination quasiment inhumaine. Evidemment, lorsqu’ils seraient tous infectés, il n’y aurait plus à avoir d’états d’âme, et aucun survivant ne parlerait de cet évènement, mais si on avait le malheur d’entendre parler d’un seul rescapé, Umbrella Corp. ferait face à une rare multitude de problèmes.

Alors qu’il avait quelques pensées sur le long et le court terme, son attention fut également attirée par un rare grognement. Carlos qui pensait avoir un moment de répits, s’apprêta à dégainer, mais Jill le devança avec brio. A cet instant, il aurait sans doute pu prendre le dessus sur cette femme, mais, premièrement Carlos n’était pas un traître, et ensuite, il aurait sans doute mieux à faire que de se créer plus d’ennemis qu’il n’en possédait déjà.

Il attendit patiemment qu’elle reprenne, à nouveau, et il laissa ensuite sa réplique venir dans la continuité avec une certaine banalité dans la voix :

"Normal. La première partie est leurs expériences, et la seconde est les unités d’agents dépêchés sur le terrain. Lâchement abandonnés et voués à une mort certaine ... Vous êtes au courant qu'ils ne sont jamais seuls ? Nous devrions bouger, tout du moins, au moins nous séparer si vous ne voulez pas de ma présence ..."

La brunette écouta Carlos en regardant en direction de la rue d'où était sortit le mort. Elle tourna ensuite la tête vers lui. Effectivement ils n'étaient jamais seuls, enfin c'était plutôt rare, Jill le savait bien, depuis le temps qu'elle leur courait après. Pourquoi se séparer alors qu'à deux on pouvait être plus fort et réduire ses chances de se faire tuer, s'il ne restait plus beaucoup de survivants, autant se serrer les coudes. La brunette regarda une nouvelle fois dans la ruelle, croyant avoir entendu des grognements, d'autres morts vivants arrivaient apparement, et ils avaient l'air asser nombreux. Elle regarda Carlos.

Mh, vous m'en apprennez des choses...

Fit-elle ironiquement lachant un léger sourire. Jill tourna la tête de gauche à droite, petit problème, les zombis les avaient encerclés et ils approchaient asser rapidement. Elle soupira en levant les yeux au ciel et remarqua une vieille échelle qui ramennait en haut d'un petit immeuble. la brunette se dirigea vers celle-ci, tirant légèrement le bras de Carlos pour le faire réagir.

Vennez !

Jill attrapa les barreaux de l'échelle et commenca à monter, baissant la tête de temps en temps pour voir si les morts les suivaient toujours.

Loin d’avoir vraiment le temps de relever cette remarque parfaitement ironique, Carlos n’était pas non plus d’humeur. Plus que maussade, le beau fixe semblait bel et bien de sortie, néanmoins, il conservait toujours une sorte de moral qui ne s’arrêtait jamais d’exister, lui insufflant le peu de motivation nécessaire à sa survie.

Depuis qu’il avait perdu tous ses camarades un par un, jusqu’au dernier, Carlos était devenu plus méfiant qu’à l’ordinaire, mais également plus sensible à l’Humanité. C’était loin d’être un monstre, mais il avait toujours eu peu d’états d’âme quant aux missions imposées par Umbrella Corporation, ce qui n’était plus le cas depuis l’épidémie. Il déplorait seulement le fait d’avoir dû perdre tant d’hommes pour en prendre totalement conscience.

Il eut seulement le temps d’avoir un court moment de nostalgie et de culpabilité que les zombies se firent bien plus pressants autour d’eux. Ils étaient peut être toujours très lent, mais ce n’était pas vraiment un luxe vu le nombre dont ils disposaient à chaque fois que Carlos les avait rencontré. Innombrables, et innommables surtout. Il en avait toujours quelques frissons psychologiques, tellement il se sentait oppressé et même opprimé par l’hostilité de ces monstres.

Il ne prêta guère plus de réponses puisque Jill le pressa sur le départ, et il ne tarda pas à s’exécuter. Sur ses talons, il se contenta de rapidement dégainer et éloigner les mort-vivants les plus proches, le temps qu’elle monte suffisamment haut pour qu’il puisse l’y rejoindre. Carlos se saisit à son tour des premiers barreaux, et alors qu’il quittait tout juste la terre ferme, un des zombies lui attrapa la jambe, avant de tenter de le mordre. Dérapant sur la prise trop peu assurée qu’il avait sur l’échelle, il fit une chute sur une dizaine de centimètres et se rattrapa comme il le pue deux barreaux au-dessous.

Il lâcha un léger juron, et avant de s’en aller dans un discours de plus en plus poétique, il tenta de remonter avant de se faire mordre. Chose peu aisée, étant donné qu’il se trouvait en bonne position devant un zombie pratiquement au contact de son mollet. Il tenta de se débattre en restant seulement accroché à l’aide des mains mais il n’arrivait pas à remonter réellement.

Jill monta facilement l'échelle, ne regardant pas vraiment si Carlos la suivait ou non. Elle s'arrêta un moment regardant un peu plus haut, quelques barreaux étaient cassés, ou plutôt il n'y en avait plus... Ca risquait d'être plus difficile de monter jusqu'en haut.

Alors que la brunette réfléchissait à la façon dont ils pouvaient se sortir de là, elle entendit Carlos cracher quelques jurons et baissa la tête pour voir ce qui se passait. Les morts étaient déjà au pied de l'échelle, impossible de voir le sol tellement ils étaient nombreux, Jill fit de gros yeux, elle n'aurait pas penser qu'ils étaient autant, elle regarda ensuite Carlos et vit que celui-ci avait quelque problèmes avec certains zombis qui lui agrippaient les jambes.

A son tour, la jeune femme balanca un léger juron avant de lacher une main de l'échelle pour prendre son flingue et le pointer en direction du zombi qui tentait de mordre la jambe de Carlos, c'était difficile de viser alors qu'elle était juste au dessus du lui. La brunette décendit un peu pour avoir une meilleure vue et tira sur quelques morts qui attrapaient les jambes de l'homme. Les Morts se voulaient de plus en plus proches, ils grimpaient même les uns sur les autres pour pouvoir attraper Carlos qui n'arrivait plus à monter.

Jill eu un moment de panique, ne sachant pas comment faire pour tirer sur les monstres sans toucher celui-ci. Elle se décida à décendre encore et se retin du mieux qu'elle pu par un bras, son corps bascula sur le côté, elle tennait en équilibre, son arme braquée sur le tas de monstre. La jeune femme commenca à tirer sur les premiers qui retennait Carlos avant de s'attaquer à ceux qui approchaient dangereusement. Malheureusement sa recharge se vida rapidement, elle du faire une manoeuvre plutôt dangereuse vu dans la position dans laquelle elle se trouvait. Jill prit la recharge qu'elle avait dans sa poche, la mit rapidement dans son flingue et recommenca à tirer, suffisement pour dégager tout ceux qui tennaient Carlos.

L’idée était bonne, une échelle, un toit, exactement ce qu’il fallait pour être hors de portée de tous ces monstres pendant un temps assez long pour pouvoir dire « ouf ». Oui, mais voilà, il fallait déjà parvenir jusqu’en haut, ce qui était loin d’être une tâche facile vu les circonstances qui pressaient l’hostilité de tout côté. Les zombies s’accumulaient à une vitesse impressionnante et si sa vie n’avait pas été en danger et que son aversion pour ces monstres avait été un mirage, il aurait sans doute pu les complimenter de leur spontanéité. Néanmoins, au vu de leur acharnement à vouloir le tuer par tous les moyens, Carlos n’était pas enclin à de telles civilités qui n’avaient d’ailleurs pas lieu d’être avec des choses aussi peu humaines.

Il était parfois difficile de les voir comme des hommes, car ils l’avaient été, mais Carlos était bien obligé de concevoir le fait que ce n’était plus le cas, et qu’il était loin d’avoir le luxe d’être un tant soit peu humain. Le choix devenait toujours très simple après quelques secondes de légère réflexion : c’était eux ou lui.

Etant toujours prisonnier des mains sanglantes et pour le moins répugnantes des mort-vivants, Carlos n’avait de cesse de se débattre, essayant vainement de se hisser à l’aide des bras. En temps normal, il n’aurait eu aucune difficulté, mais avec un fardeau de certainement cinq fois son propre poids, c’était à peine s’il arrivait à rester accroché à l’échelle. Il n’était pas mordu, même pas égratigné, et il ne comptait pas leurs donner ce plaisait, certainement pas !

Ce fut à ce moment-là que Jill se mit à tirer, et au départ, Carlos eut réellement peur qu’elle rate sa cible et s’affaire à le descendre lui. Il pue néanmoins constater son habilité au tir, et se promit de le lui souligner s’il pouvait seulement s’en sortir vivant. Les zombies se firent plus pressants, mais avec l’aide de Jill, Carlos parvint enfin à se libérer, et reposa un pied sur le barreau inférieur. Pris dans sa légère panique, il dérapa et manqua de remettre les pieds dans cette marée de contamination, néanmoins, il se hissa de toute ses forces, jusqu’à parvenir au barreau supérieur. Il monta le plus vite et le plus prudemment qu’il le pue, pressant Jill au dessus de lui.

"Allons-y !"

La brunette s'arrêta de tirer lorsqu'elle vit que Carlos était enfin dégagé. Les zombis étaient de plus en plus brutes, certains arrivaient à monter sur les autres et tendaient leurs bras vers l'homme pour tenter de l'attraper. Carlos la pressa pour monter, elle remit son flingue dans son étuit avant d'attraper les barreaux de l'échelle pour continuer sa course. Elle n'avait bien sur pas oublié qu'il manquait toujours certains barreaux vers le milieu de l'échelle, elle s'arrêta un moment et pris une grande inspiration avant d'attraper les barres sur le côté et fit de son mieux pour se retenir de glisser.

Finalement elle passa asser rapidement, elle baissait de temps en temps la tête pour voir où en étaient Carlos et si il y avait toujours autant de zombis en bas. Jill arriva en haut de l'échelle et se hissa sur le toit du bâtiment, elle se pencha ensuite au dessus et souffla un bon coup. Tant qu'ils étaient en haut ils étaient hors de danger, sauf si les morts deviennent soudainement intelligents et qu'ils commencent eux aussi à monter l'échelle, mais il n'y avait aucun risque à ce que ça arrive. De toutes façons ils n'avaient pas tellement le choix, l'échelle était la seule issue s'ils devaient décendre du bâtiment. Jill attendit que Carlos monte à son tour sur le toit, elle regarda à nouveau par dessus, les zombis se battaient toujours pour monter mais ils devraient se calmer et repartir dans quelques minutes si ils ne les voient plus. La brunette se recula alors du bord et tourna la tête vers Carlos.

Ca va ? Vous n'avez pas été mordu ?

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